“Nous sommes arrivées un dimanche, en tout cas c’est ce qui était prévu. Pour moi, Alexia, j’ai raté mon train à Paris et j’ai du repartir le lendemain, parce que Marcilhac c’est le bout du monde. Littéralement l’autre bout de la France. Et c’est aussi ce qui a fait le charme de cette semaine. Philomène, vraie parisienne et moi qui habite à Versailles, nous sommes retrouvées dans ce petit village de 200 habitants dans la petite vallée du Célé.
Nous reçûmes les fameux polos bleus des bénévoles ce qui nous a instantanément donné un statut à Marcilhac. Les habitants ont l’habitude des bénévoles et sont d’une gentillesse sans faille avec eux. Entre ceux qui venaient visiter l’abbaye qu’ils connaissent par cœur et ceux qui nous ont donné leurs invendus au marché, nous avons été bien reçus. Non seulement les habitants mais aussi les touristes et les pèlerins qui se rendent à l’abbaye nous ont tenu compagnie.
Sous les 35 degrés en moyenne pendant la semaine, nous avons vu défiler des familles, des scouts, des marcheurs sur la route de Sainte Jacques ou de Rocamadour. Ils venaient profiter des délicieux cocktails ou sirops de plantes que nous proposions à l’entrée ou des quelques explications que nous pouvions donner sur l’abbaye et l’église.
A la croisée des pèlerinages et au bord du Célé, nous avons rencontré également beaucoup d’étrangers. Des rencontres très enrichissantes qui nous ont en plus permis de travailler notre aisance à l’anglais. Nos travaux se sont effectués dans un cadre de vie solide mais pas du tout fatigant pour autant.
Les laudes à 8h30 et l’ouverture de l’église, les visites de 10h30 à 12h, puis l’angélus. D’autres visites de 14h30 à 17h, les complies à 21h30 et la fermeture de l’église ensuite. Le reste du temps nous pouvions profiter de la maison des bénévoles exigüe mais avec tout le nécessaire, de nos larges tentes 4 places et du petit village !
Cette semaine fut enrichissante pour notre vie sociale, spirituelle et culturelle, et nous attendons avec impatience la rénovation de ce joli bâtiment possible grâce en partie au travail des bénévoles !”
Pour devenir bénévole à l’Abbaye au mois d’août, c’est par là !
Alexia de Forges et Philomene Grosse